lundi , 20 octobre 2025

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  • Comment le cerveau construit des habitudes

Une étude parue dans la revue « Nature » montre comment la dopamine, loin d’intervenir seulement dans l’apprentissage fondé sur la récompense, opère aussi dans la mise en place des habitudes.

« Habitude : un art d’agir sans y penser et mieux même qu’en y pensant », remarquait le philosophe Alain (Définitions, 1955). Un aphorisme qui s’est vu conforté, le 14 mai, par une étude de neurosciences dans la revue Nature.

Sur le plan comportemental, on sait que nos habitudes, ces actions un rien rigides, sont décorrélées de la valeur de la récompense attendue : elles se basent exclusivement sur la fréquence de nos actions passées. « Elles permettent d’automatiser les comportements, donc d’agir sans réfléchir. Elles ont dû avoir des avantages, sur le plan évolutif, en facilitant la survie dans des environnements variables », explique Jérémie Naudé, chercheur en neurosciences

  • La Chine entre dans la course de la neurotechnologie: un essai clinique historique

Un homme, une puce, une espérance. Un homme, victime de lésions à la moelle épinière, est devenu le premier cobaye humain du système d’implant cérébral chinois, baptisé “Neucyber”. Ce système, développé par la startup SinoNeuro, a été implanté lors d’une intervention de trois heures à l’hôpital Xuanwu de Pékin. Le but : décoder les signaux du cerveau et restaurer les fonctions motrices perdues à cause de la paralysie.

Cette opération marque un tournant : la Chine rejoint officiellement la course mondiale à la neurotechnologie, jusqu’alors dominée par les États-Unis et des entreprises comme Neuralink. Mais cette course n’est pas qu’une affaire de prestige national : elle porte en elle des promesses immenses pour la santé, mais aussi des questions éthiques fondamentales.

3- Les risques et les questions éthiques de La vie privée à l’ère du cerveau connecté

La révolution de la neuro-technologie ne va pas sans risques. Le cerveau est le dernier sanctuaire de l’intimité humaine. Connecter le cerveau à une machine, c’est ouvrir la porte à la collecte, au stockage, à l’analyse de nos pensées, de nos émotions, de nos souvenirs. Qui aura accès à ces données ? Qui pourra les utiliser, les vendre, les pirater ? Les questions de vie privée, de sécurité, de consentement, deviennent centrales. Il est essentiel de garantir que ces technologies soient utilisées dans le respect des droits fondamentaux, et non pour le contrôle ou la manipulation.

  • Le risque de l’augmentation inégalitaire

Un autre risque majeur est celui de l’augmentation inégalitaire. Si la neuro-technologie permet d’améliorer les capacités cognitives, elle pourrait creuser encore plus les inégalités entre ceux qui y auront accès et ceux qui en seront exclus. Les riches pourraient devenir plus intelligents, plus créatifs, plus productifs, tandis que les pauvres resteraient à la traîne. La société deviendrait-elle alors un monde à deux vitesses, où l’intelligence serait un privilège réservé à une élite ?

  • C’est quoi l’eye tracking ?

L’eye tracking, également connu sous le nom de suivi oculaire, est une technologie qui permet de mesurer les mouvements et la position du regard d’un utilisateur. Cette technique repose sur l’utilisation de capteurs et de caméras spécialisés qui détectent et enregistrent en temps réel l’activité visuelle d’une personne lorsqu’elle observe divers stimuli comme des écrans d’ordinateur, des images, ou même le monde réel. L’eye tracking est utilisé dans de nombreux domaines, notamment en marketing pour analyser l’attention des consommateurs, en ergonomie de sites web pour optimiser l’expérience utilisateur, en psychologie pour comprendre le comportement visuel, en médecine pour diagnostiquer certaines affections oculaires ou encore en réalité virtuelle pour améliorer l’immersion et les interactions.

LTE.ma 2025- ISSN : 2458-6293 Powered By NESSMATECH